Les consuls de Figeac

Figeac doit beaucoup à son abbaye St-Sauveur. En cette année 1001, la ville était administrée en vertu d’une concession faite par cette grande maison clunisienne, annexée aux murs d’enceinte de la ville. La charte précisait que les bourgeois de Figeac avaient le droit de se réunir et de délibérer en commun, d’élire sept consuls chargés de l’administration des affaires de la cité. Ces bourgeois représentaient les sept gaches ou quartiers que comptait la ville. Leur élection se faisait chaque année en septembre dans l’enclos du monastère, où se trouvaient tous les services du gouvernement de la ville, et c’était dans le jardin même de l’abbé qu’étaient proclamés les magistrats élus. De plus ils étaient souvent assistés dans leurs fonctions par un certain nombre d’hommes honorables qui formaient le Conseil et le Conseil supérieur.

Le rôle du conseil général de la commune était tenu par le parlementum, c’est-à-dire l’assemblée des chefs de famille, qui étaient réunis par quartier au son d’une trompette ou par le crieur public.

En temps d’invasions, des bourgeois en arme faisaient nuit et jour le guet sur les remparts, pendant que les portes étaient fermées et surveillées par des agents communaux assermentés. En cas de danger, les sept gaches de la ville formaient sept compagnies commandées chacune par un chef ou un capitaine.

L’abbé et les consuls avaient un sceau commun à deux faces.

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