Les municipalités consulaires

Le consulat municipal pénétra en Provence, dans le Comtat Venaissin, avant de gagner le Languedoc et de remonter jusqu’à la Marche et le Limousin. A cette époque, les villes de Marseille, Narbonne et quelques autres du Midi avaient acquis leur entière autonomie.

D’un nombre variable selon les communes, les échevins, consuls, jurats ou capitouls (à Toulouse) réunissaient différents pouvoirs : ils administraient, jugeaient, commandaient la milice municipale, mais selon des configurations différentes. A Marseille, ils étaient assistés de deux conseils, l’un composé de 40 membres, le second de 150.

Dans presque toutes les villes deux classes de citoyens seulement avaient accès au consulat : les nobles et les bourgeois notables : la plèbe en était exclue.

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