Les syndics de Chambéry

Chambéry disposait de deux syndics élus par l’assemblée des bourgeois qui se réunissaient périodiquement, au moins une fois par an, pour désigner leurs représentants. Ces nobles dont les compétences devaient être larges, prêtaient serment de servir les intérêts de la ville et de respecter les franchises, dont la charte avait été concédée en 1232 par Amédée IV, comte de Savoie.

Les deux magistrats municipaux représentaient les habitants dans toutes les occasions solennelles ou en cas de litige avec des tiers. Leurs attributions étaient nombreuses : police générale, sécurité, ravitaillement, police des marchés, contrôle des poids et mesures, des métiers…etc. Ils géraient surtout les affaires de la communauté. Les recettes étaient constituées par les impôts communaux, dus par tous ceux qui habitaient dans les franchises ou y avaient des biens.

Les dépenses inscrites dans les comptes des syndics concernaient les salaires des différents agents de la ville. Il s’agissait aussi de financer les travaux d’entretien des chemins, des ponts, des fontaines, des bâtiments publics, et surtout, des fortifications qui constituaient à elles seules un véritable gouffre financier.

Fut d’ailleurs créé vers 1397 une charge spécialisée : trésorier de ville.

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