Les bastides

Fondées volontairement et plus ou moins sur une terre vierge, ces agglomérations nouvelles d’Aquitaine et Midi-Pyrénées présentaient des caractéristiques. Elles étaient l’objet d’un contrat entre le souverain et le seigneur ou autorité ecclésiastique : l’acte de paréage, qui précisait les apports et les droits des deux parties, ainsi que le partage des revenus.

La nouvelle de la création d’une bastide était annoncée par des crieurs publics qui présentaient les privilèges octroyés par le roi ou le seigneur.

Des jurats ou consuls représentaient les habitants auprès du seigneur ou des délégués du roi, et leur nombre variait selon les bastides. Elus parmi les membres de la bastide parmi les plus honnêtes et les plus compétents, ou désignés par le seigneur, ils étaient chargé de la police, des marchés et des foires, de l’entretien des chemins, des fontaines, des ponts et remparts. Ils nommaient les sergents, les notaires, et les crieurs publics. Les consuls s’occupaient également de basse justice conjointement avec le bayle : ce personnage important de la bastide, en tant que représentant de l’autorité seigneuriale, participait à l’administration de la cité, faisait exécuter les sentences prononcées par le sénéchal, collectait les revenus de la bastide et intervenait dans les affaires de haute justice.

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